Les conséquences des phases paléoclimatiques

Comme nous l’avons vu précédemment, ces périodes glaciaires et interglaciaires qui dépendent de plusieurs critères changent l’aspect et la vie de notre planète. En effet, celles-ci ne sont pas sans conséquence pour la planète et les êtres vivants qui y habitent. Entre chute de température, augmentation du niveau des mers, des continents tapissés de glaces, l’alternance de ces phases paléoclimatiques a bien de nombreux impacts sur Terre, et nous allons les expliquer. 

Tout d’abord, on va retrouver des conséquences plus globales comme la formation d’inlandsis, la baisse du niveau de la mer, des mouvements tectoniques, une modification des courants océaniques et bien d’autres. Mais à quoi correspondent véritablement ces conséquences ? Et bien, commençons par les inlandsis: ce sont des glaciers de très grandes envergures qui vont s’installer sur les régions continentales des hautes latitudes et détruire les habitats naturels situés sur leurs passages. Ensuite, on remarque aussi une baisse du niveau de la mer, par exemple lors de la dernière glaciation, Würm, cette baisse était de l’ordre de moins 120m. Une telle baisse du niveau de la mer entraîne l’émersion des plateaux continentaux ainsi qu’une modification des écosystèmes, aggravée par la modification des courants océaniques.

Maintenant, nous allons passer aux conséquences que les phases paléoclimatiques ont sur la biodiversité. En tout premier lieu, on observe des changements de taille des animaux ainsi que de la population. En effet, lors de périodes glaciaires, c’est-à-dire en présence d’un climat rigoureux, on se retrouve avec des habitats ouverts caractérisés comme steppique, avec notamment une diminution de la taille des populations combinée à une augmentation de la taille des animaux. 

Au contraire, pendant les périodes interglaciaires l’inverse est observé, c’est-à-dire une augmentation des couverts forestiers, et de la population, ainsi qu’une diminution de la taille des animaux. Par exemple, c’est le cas pour le renne, la hyène des cavernes et d’autres espèces, qui deviennent petites en période interglaciaire. Un autre exemple, celui des carnivores, où un lien peut être établi entre leur diminution de taille et la raréfaction du gibier.

De plus, en période glaciaire, les espèces soumises à un climat trop froid pour leurs survies ont besoin de migrer vers des altitudes plus basses, des plaines, ou alors de migrer vers des latitudes plus proches de l’équateur. Ce phénomène de migration explique donc la diminution des populations. Mais parfois, la migration n’est pas assez rapide, et l’espèce s’éteint, cela a été le cas durant le Pléistocène où un nombre important d’espèces n’ont pas survécu aux glaciations, expliquant en partie la faible biodiversité actuelle dans les moyennes et hautes latitudes. Nous pouvons prendre l’exemple du bousier, qui est majoritairement plus présent en Europe du Sud qu’en Europe Nord, car la majorité des individus d’Europe du Nord n’ont pas réussi à migrer assez rapidement.

Sources:

- WIKIPEDIA.- Glaciation [En ligne].- Disponible sur "https://fr.wikipedia.org/wiki/Glaciation" (Page consultée le 09/04/22)

- FUTURA PLANETE.- Le rôle des glaciations [En ligne].- Disponible sur "https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/geologie-variations-niveau-mer-862/page/3/#:~:text=Les%20glaciations%20n'ont%20pas,ils%20remontent%20comme%20des%20bouchons" (Page consultée le 09/04/22)