Réchauffement climatique: naturel ou dû à l'Homme ?

Dans ce dernier article, nous allons répondre à notre problématique, qui pour rappel était: "L'existence des phases paléoclimatiques exonère-t-elle l'Homme de ses responsabilités en matière de réchauffement climatique ?"

Après avoir détaillé la nature des périodes interglaciaires et glaciaires, leurs origines et leurs conséquences, nous avons donc comparé les phases paléoclimatiques au réchauffement climatique, phénomène actuel.

Nous pouvons donc dire que le réchauffement climatique ne peut pas être considéré comme faisant partie du cycle des phases paléoclimatiques. Et même si par le passé on a remarqué la présence de périodes plus froides ou plus chaudes (petit âge glaciaire), appelées intercycles, à l'intérieur même de ces phases, celles-ci étaient notamment dues au volcanisme ou autres phénomènes naturels, or, le réchauffement climatique actuel n’en fait pas partie. Celui-ci n’est lié à aucun événement naturel, et est essentiellement anthropique. 

Ceci peut se justifier en comparant les causes de l’alternance des périodes, aux causes du réchauffement climatique. De ce fait, on sait que la théorie astronomique du climat présenté par Milankovic est à l’origine de l’alternance des périodes. Comme son nom l’indique, celle-ci prend en compte des paramètres tels que l’excentricité, la précession des équinoxes, or, les causes du réchauffement climatique sont essentiellement dues à l’intensification de l’effet de serre. Mais, dans notre article sur les causes du réchauffement climatique, nous avons bien mis en avant que l’intensification de cet effet de serre était dû à l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Et ces gaz à effet de serre proviennent essentiellement de nos activités comme la déforestation, les transports et bien d’autres. 

Finalement, en plus d’être responsable du phénomène actuel du réchauffement climatique, l’Homme est aussi responsable de ce qu’il pourrait advenir de cette alternance de périodes qui a mis des milliers d’années à se mettre en place. En effet, des carottes réalisées dans la calotte polaire permettent de définir le rôle que les gaz à effet serre ont dans le forçage des cycles glaciaires-interglaciaires. Nos activités avec leurs impacts directs et indirects sont dorénavant considérés comme pouvant allonger la période interglaciaire actuelle, qui est déjà considérée comme une période chaude inhabituellement longue.  En effet, la concentration de gaz à effet de serre relâché chaque année, piège la chaleur dans les océans et dans l’atmosphère, ce qui entraîne une fonte des glaciers, qui eux-même bouleversent les courants marins. C’est alors tout un cycle de période qui est bousculé, et voir même forcé, ce qui pourrait entraîner un retard de la prochaine période glaciaire, qui aurait dû commencer dans environ 50 000 ans. Par conséquent, la temporalité de la prochaine période glaciaire dépend donc de la quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. 

Pour finir, on peut conclure que l’existence de l’alternance entre périodes glaciaires et interglaciaires ne permet absolument pas d’exempter la responsabilité de l’Homme concernant le réchauffement climatique actuel. 

Alors, il est de notre devoir de protéger notre planète, et tout ce qu’elle protège. Il est de notre devoir de s'entraider afin de préserver un monde pour les prochaines générations. Nous sommes déjà responsables de tant de tristes conséquences, il est grand temps de changer notre mode de vie. 

Mais, serions-nous capable de le faire à temps ?